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mardi 12 février 2013

#Madagascar : Un ministre épinglé par une journaliste.

Sous condition du respect de la ligne éditoriale et de la déontologie, ou de peur d'être ciblés ou attaqués en justice, beaucoup de journalistes ont peur ou hésitent de répliquer à des propos violents lancés par des politiciens contre eux. Par contre, une journaliste renommée malgache a osé fustiger sévèrement le ministre de la communication  qui a critiqué son émission et l'a qualifié de marchand de légumes. Ce n'est pas la première fois que cette journaliste a l'audace de critiquer ouvertement et publiquement un homme politique, mais elle a également déjà lancé des critiques acerbes à l'endroit même du président de la transition et cela à plusieurs reprises, bref cette journaliste n'hésite pas à rétorquer, à hausser le ton quand elle juge que telle ou telle chose est insupportable et mérite une clarification. La question est de savoir: qu'en est il des autres journalistes? notamment les journalistes de la chaîne nationale qui semblent ne pas avoir le choix que d'obéir aux ordres du régime en place, leur indépendance est entièrement mise en cause, il y a récemment par exemple la non-couverture du passage du PM Omer Beriziky à Antalaha sous l'ordre de ce ministre de la communication. 

A la suite du célèbre émission télévisée "Invité du Zoma" (Invité du Vendredi) présentée par la journaliste Onitiana Realy chaque vendredi sur la chaîne privée TV Plus Madagascar, la dernière émission avec son invité spécial, le président de la transition Andry Rajoelina a été très suivie par beaucoup et a alimenté des sujets de conversations au sein de la population malgache aussi bien "off-line" qu'"online". D'autant plus que ladite émission a été diffusée en direct sur la chaîne nationale malgache TVM à la demande du président de la Hat.


A la fin de l'émission "Invité du Zoma", le ministre de la communication, Harry Laurent Rahajason, alias Rolly Mercia a tout de suite émis ses critiques par rapport à cette émission, en qualifiant la présentatrice et son émission à un marchand de légumes. A part la reproche du fiabilité des sondages publics réalisés par la chaîne privée que le président de la transition a critiqué pendant l'émission, le ministre de la communication a aussi enchaîné en ajoutant que ladite sondage est inutile et non fiable.

Ne voulant pas répondre à cette déclaration hâtive et irréfléchie du ministre, la journaliste Onitiana Realy n'a pas pu s'empêcher de fustiger ce ministre connu par ses paroles parfois vexantes, virulentes et même humiliantes en accentuant que malgré leurs critiques, le sondage va bel et bien continuer tant qu'une agence  totalement indépendante en la matière ne verra le jour, car une telle sondage est un moyen pour la population malgache de s'exprimer surtout à l'approche des élections.  Et en réponse à la qualification de marchand de légumes que le ministre a attribué à l'émission et sa présentatrice, cette dernière a souligné clairement que c'est ce marchand de légumes méprisé par ce ministre qui a plus de valeur morale par rapport à lui qui n'est qu'un déshonneur pour le pays et fait honte au gouvernement. Onitiana Realy a même adressé un message au président de la transition en lui signalant qu'une personne telle que ce ministre lèche-botte détruit la nation et nuit à l'image du président, c'est la raison pour laquelle une élection démocratique reste incontournable. 




Il est à rappeler que c'est pour la énième fois que ce ministre de la communication de la transition parle d'un ton sévère et démesuré, le fait récent était quand il s'est adressé au chargé d'affaire de l'ambassade des États-Unis que celui-ci s'immisce trop dans les affaire internes de l'Etat. Et l'autre était sa réaction au discours de Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès de Transition  lors de la présentation de voeux à Iavoloha sur la réouverture des stations audiovisuelles, il traite ce chef d'institution de ne pas maîtriser les textes réglementaires et législatifs et d'ajouter que tant que c'est lui qui est à la tête de la ministère de la communication, aucune station privée n'aura pas l'autorisation d'émettre tant qu'elle ne respecte pas la loi en vigueur. Un caractère que beacoup disent indigne d'un ministre de la communication.

Ainsi, je peux déduire que certes, le silence est d'or, mais quand les choses ne sont plus acceptables, on ne peut plus tolérer. Des fois donc, il est nécessaire de s'exprimer, de hausser le ton, de donner des éclaircissements, de s'affronter même verbalement surtout quand on est souvent victime des propos agressifs, méprisants. L'objectif est de conscientiser certaines personnes, notamment des politiciens qui se croient tout permis et au dessus de la loi. On peut conclure qu'une journaliste comme Onitiana Realy est une journaliste sûre d'elle, qui n'a pas peur de dénoncer ce qu'elle juge inadmissible et intolérable. Finissons le post par cette citation de Henry Maret "Critiquer une renommée comme celle Victor Hugo, c'est chercher des poux sur un lion"

mercredi 15 août 2012

Climat d'apaisement incontournable

Comme les jeux Olympique 2012 de Londres a pris fin, les férus de sport vont focaliser leur attention sur un sujet inévitable qui n’est autre que la politique, un volet qui figure parmi les actualités très suivies par les observateurs, même beaucoup disent en avoir ras-le-bol ? On ne peut pas s’en passer, surtout que beaucoup de chose se sont manifestées successivement ces derniers temps.

La face à face entre les deux principaux protagonistes politiques n’était qu’une perte temps et je dirai même un cinéma de soi-disant bonne volonté de résoudre la crise. Certes, j’ignore sincèrement ce qui est vraiment au fond de leur cœur, mais avec les résultats décevants, ils ne pensent évidemment qu’à leurs intérêts respectifs : - l’un n’a qu’une seule chose dans sa tête : le retour au pays le plus vite possible pour pouvoir se porter candidat à l’élection présidentiel et l’autre comme d’habitude ne pense qu’à s’accrocher au pouvoir et refuser par tous les moyens ce retour tant souhaité par son rival dans le sol malgache.

Qui croyait que cette réunion à deux et à huit clos allait donner un espoir de sortie de crise ?  La SADC peut être ? Car l’initiative vient d’eux. La SADC a mis des multitudes de solutions pour mettre un terme à la crise mais seule la feuille de route a permis d’alléger à la rigueur la situation avec la mise en place du gouvernement d’union nationale, les deux assemblées inutiles qui ne sont qu'un gaspillage et le CENIT, …mais une feuille de route qui reste toujours le fond de problème avec l’existence des deux articles 16 et 45 contradictoires.

 Aujourd’hui, la Sadc vient d’achever leur mission de consultations auprès des forces vives de la nation, ainsi que des entités politiques signataires de la feuille de route, en vue de présenter les idées récoltées au sommet de la sadc les 17 et 18 Août prochains pour pouvoir définitivement prendre une décision, plus précisément une sanction à l’endroit de l’un des 2 protagonistes constituant un blocage à la résolution de la crise. Après cette échéance, nous saurons qui sera finalement exclu de la scène politique, et qu’en seront-elles les réactions des partisans respectifs de celui qui sera sanctionné par la SADC? Rappelons que les consultations faites par la délégation conduite par Marius Fransman arrangent bien les entités signataires de la FDR, qui constituent en majorité des partisans de Andry Rajoelina. Nous savons bien également que la majeure partie des forces vives et entités politiques  épousent la cause d’Andry Rajoelina. Leur but est simple : pour préserver leur  sièges et divers avantages tout en restant non-élus.

 L’intransigeance du régime de la transition sur le refus du retour dans son pays natal du président évincé Marc Ravalomanana alimente des sujets de conversations au sein de l’opinion de publique, on se pose la question: le retour de Marc Ravalomanana au pays emmènera t’il la paix? Je répond : Bien sur que oui, on attend que son retour pour pouvoir rouvrir le robinet des aides financières de la part des bailleurs de fond, on attend depuis que l’application de l’article 16 stipulé dans la feuille de route. Pourquoi l’empêcher à tel point? Pourquoi le régime de transition a-t-il si peur de ce fondateur de l’empire Tiko ? Le régime en place se prévalait toujours de l’affaire du 7 février pour décourager le moral de l’ancien président et pour l’empêcher à tout prix de revenir au pays, le régime arrive même à utiliser les associations de la victime du 7 février à porter l’affaire devant le tribunal de l’Afrique du Sud,  mais il paraît en fait que le demandeur (victime du 7 février) a retiré leur plainte, une affaire à suivre…

Revenons un peu sur le calendrier électoral qui a été promulgué par la Cenit après concertation avec les experts des nations unies. Un calendrier que  certaines organisations et entités politiques trouvent encore quoi critiquer, les prétendants experts nationaux de Madeleine Ramaholisoa et consorts estiment que l’organisation d’une élection de cette année est faisable,  vont-ils user donc leur influence et  effectuer un lobbying pour  persuader la communauté internationale à rallier à leur point de vue et donner satisfaction à leur souhait et celui d’Andry Rajoelina d’effectuer une élection pour cette année ? Eh oui ! Tout le monde use tous ses moyens pour protéger leurs avantages.

Personnellement, avec la publication du calendrier électoral, il ne reste plus qu’à faire tout le nécessaire pour que l’élection puisse se tenir dans une condition d’APAISEMENT indispensable. Le climat d’apaisement inclut donc: le retour inconditionnel de Marc Ravalomanana, LA SAGESSE des forces armées, une transition réellement inclusive et consensuelle. Donc, une élection de cette année est inéluctablement impossible vue l’atmosphère actuellement tendue dans le pays, ne nous permettant pas du tout de la réaliser. 
 En attendant la suite des affaires politiques, je ne cesse de répéter que seule la TOLERANCE, la RECONCILIATION qui constituent des grands valeurs malgaches restent la seule et unique solution, si la patriotisme existe réellement, il est plus facile de faire preuve de TOLERANCE,  sinon c’est toujours l’égoïsme de sauver intérêt personnel qui persiste et demeure.

dimanche 5 février 2012

Encore un notam sous d'autre forme

     Après le retour avorté de l'ancien président malgache, Marc Ravalomanana, sa femme, Lalao Ravalomanana a tenté de rejoindre le pays hier mais en vain, ce retour a de nouveau connu un notam sous d'autre forme. 

    Par rapport au retour avorté de Marc Ravalomanana #M21112, celui de son épouse n'a pas fait beaucoup de bruit sur Twitter, ou Facebook, et ses partisans venus à Ivato était également moins nombreux. Malgré la déception des partisans sur le retour raté de leur "maman", ils ont fait preuve de prudence, aucun incident majeur, ou quelconque débordement n'a été aperçu pendant cet évènement. Ci-après donc les informations recueillies concernant ce retour encore avorté de l'ex-première dame de l'Etat malgache:

Retour encore avorté  à cause d'une lettre émise par le ministre des transports
      L'heure de son arrivé était prévue à 14h10 à Ivato, mais a été retardé a cause de l'intervention du  vice-ministre sud africain des Relations internationales, Marius Fransman, qui aurait persuadé Lalao Ravalomanana d'annuler son voyage par raison de sécurité. Entre temps, ses partisans à Ivato étaient impatients de l'attendre, puis, le chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakoarivelo a annoncé à la foule que le retour de Lalao serait  vers 17h, tout en ignorant si celle-ci est à bord de l'avion ou pas, mais finalement, Lalao Ravalomanana n'était pas parmi les passagères d'Air Link suite à une une lettre de la dernière minute émise par  le ministère des transports de la transition au DG d’Airlink, une lettre  lui disant que si la compagnie accepte d'embarquer Mme Ravalomanana ce sera à ses risques et périls Le ministre Benjamin Ramanantsoa n'a pas non plus démenti l’existence de cette lettre émanant de lui.  

Libre de rentrer
  Aucun avait imaginé que ce retour de l'ex première dame de l'Etat allait connaitre un certain notam ou un genre d'interdiction, étant donné que celle-ci est une simple citoyenne, une mère de famille sans charge judiciaire  tel que l'a également affirmé le Général Richard Ravalomanana, ce dernier a de même confirmé que Lalao et sa fille peuvent rentrer librement à Madagascar car il n'y a rien à leur reprocher?? 

Manoeuvre concoctée de haut lieu
    On ignore en fait ce que concoctent les personnalités politiques opposant au retour de Marc Ravalomanana, La dernière manœuvre était celui du #M21112 ou le Général Richard avait suggéré à ce que l'avion transportant Marc Ravalomanana à bord atterrisse d'abord à Ivato. Le ministre de la jusctice et certaines personnalités proches du président de la transition ont de même déjà affiché leur protestation quant à son retour. Cette fois ci, c'est le ministre des transports qui a joué son rôle avec cette maudite lettre et on se demande donc à qui sera le tour d'inventer une telle sorte de manoeuvre pour déjouer la prochaine éventuelle de retour de l'ancien président? Si on a peur  de Lalao Ravalomanana à tel point, qu'en sera t-il pour Marc Ravalomanana?

Encore une violation de la feuille de route 
    La feuille de route stipule clairement que les autorités de la transition en place assurent la securité de la famille et des biens de Marc Ravalomanana, donc encore une fois, il y a un flagrant délit de violation de cette feuille de route, à cause de la lettre d'intimidation émanant du ministre des transport. Ainsi, Mamy Rakotoarivelo interpelle la communauté internationale quant aux violations répétées de la feuille de route par la HAT 

     Ce régime de transition est bien réputé par ses mensonges et atermoiements, car lors de la cérémonie de présentation de voeux de la ministère des transports avant-hier au Lion d'or , le ministre de Transport a laissé entendre que l'année 2012 soit une année de quiétude, d'apaisement, et qu'il n'y aura plus de notam,...alors que dès le lendemain de cette affirmation mensongère, il a émis un notam mais sous d'autre forme. Quelle humiliation! En attendant le prochain cinéma de la transition, restez toujours à la page des actualités politiques relatives au retour du chef de l'empire TIKO.

samedi 28 janvier 2012

Encore et toujours politique

    Les médias, les internautes et simples citoyens ne cessent d'émettre leurs avis concernant les informations relatives à l’évènement du samedi #M21112 sur le retour échoué de l'ancien président Marc Ravalomanana, parmi les dernières informations figurent la réunion d'urgence convoquée par le Troika de la SADC dans son pays à Pretoria, et les différentes déclarations faites par des politiciens, d'un haut responsable, etc... Je me permet donc de partager ma propre analyse sur ces diverses déclarations successives.

    Irresponsabilité:
    Lors de la réunion à Pretoria dont les délégations des mouvances ont assisté , le vice-ministre sud-Africain Marius Fransman a affirmé que les 2 principales protagonistes (Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina) sont tous les deux irresponsables, et il y a aussi  la loi d'amnistie qui doit se faire avant le 28 fevrier....

    A mon avis, le président de la transition est sans nul doute irresponsable, car il est toujours dépourvu de bonne volonté pour mettre fin définitivement à cette crise, il n’arrête pas de maintenir la violation de la feuille de route en s'opposant incessamment au retour du fondateur de TIM dans sa terre natale (retour exigé par le FDR).

    Marc Ravalomanana a été constamment menacé par un certain mandat d'arrêt émis par une justice désignée dans la rue de 13 mai et qui est toujours maintenue dans l'actuel gouvernement soi-disant inclusif.

D'un côté, l'ancien président est conscient de sa responsabilité, si on se réfère tout simplement à ses dires, qu'il a l'intention de rejoindre le sol malgache en vue d'apporter sa contribution dans la résolution de la crise, car cela fait partie de son obligation.

 D'autre côté, on ne peut pas aussi écarter son dessein de revenir au pays pour pouvoir récupérer ses biens détruites ou pour reconquérir son pouvoir que Andry TGV  lui a arraché illégalement  avec les aides des armées lors de la révolution orange. Quoi qu'il en soit, il devrait retourner dans sa patrie pour faire avancer l'obtention de la reconnaissance internationale. On ne peut nier que c'est juste son retour que la communauté internationale escompte depuis longtemps afin de débloquer les aides extérieurs. Et je partage sincèrement la déclaration de Marius Fransman, que sans le retour de Marc Ravalomannaa, il y aura pas d’élection libre et neutre. Il n'est plus donc temps de prendre en otage la population toute entière en raison de l'obstination des uns et des autres. Il faut avancer et respecter à la lettre les accords signés.

    Déclaration du Général Richard Ravalomanana
    Le célèbre Richard Ravalomanana (de quoi vraiment est-il célèbre? par la bombe, ou par sa fidélité au régime de transition, ou par sa fanfaronnade, ou peut être par son devouement au travail? ...).En fait, dès le lundi après le samedi du retour avorté de Marc Ravalomanana, il a donné une conférence de presse en déclarant que la décision de faire atterir à Morondava  l'avion transportant Marc Ravalomanana à bord vienne de lui, pour faciliter l'exécution du mandat d'arrêt décerné à l'ex-president et dont le Général   insiste à affectuer, car c'est un ordre de la justice allègue-t-il et qu'il ne fait que son devoir? Les citoyens ne sont pas des idiots. Bon, il est indiscutablement très devoué au jeune président en défendant ce dernier que la décision vienne de lui mais pas d'Andry Rajoelina...? Une décision que le général a soumis au président le lendemain de l'annonce au magro du retour de Ravalomanana, mais n'est appliqué que quelques minutes avant l'arrivée de l'avion à l’aéroport et cela au  détriment des autres passagers. S’avérait-il difficile de prévenir à l'avance la compagnie aérienne Air Link au lieu de surprendre tout le monde par cette mesure hâtive et incohérente supposé prise 4 jours avant l'évènement? Eh oui, tout le monde attend encore sa prochaine manifeste véhémente. Mérite-t-il une promotion ou une certaine faveur de la part du président, ou s'est déjà fait? se demande certaine personne!!


    Échéance du 29 février pour l'adoption de l'amnistie:
    Toujours dans la résolution prise après la rencontre pressante de Pretoria, la loi d'amnistie doit être votée avant le 29 février, et doit être opposable à tous, y compris l'ancien président Marc Ravalomanana.Les réactions ne se font pas attendre à la suite de cette résolution.

    Norber Lala Ratsirahonana, qui n'est autre que le conseiller spécial du jeune président n'a pas hesité à affirmer à la presse que la date du retour de Marc Ravalomanana n'était pas à l'ordre du jour pendant cette réunion convoquée d'urgence, ce qui traduit que celui-là ne concède toujours pas au retour de Ravalomanana, pour pouvoir prolonger par tous les moyens la transition.

    Peu de temps après la sortie du communiqué sur lequel on mentionne cette loi d'amnistie,  la ministre de la justice n'a pas changé du tout, c'est toujours la même depuis sa nomination lors de la révolution orange jusqu'à sa reconduite au nouveau gouvernement formé prétendu consensus, celle-là a rétorqué que  l’échéance du 29 février est impossible à respecter du fait des procédures à suivre. C'est un signe de manque de volonté pour mettre en place une apaisement politique

    Lors de son dernier voyage à Toamasina, le président de la transition a renforcé les déclarations de son conseiller et sa favorite ministre de la Justice en annonçant que les personnes ayant fait des crimes contre l'humanité ne doivent pas bénéficier de l’amnistie, et qu'il n'était pas donc question d'un retour de son adversaire dangereux à qui il a une certaine appréhension, et qu'une mise en place d'un comité de Réconciliation doit être d'abord mise en place avant de se focaliser sur l'amnistie .

    En attendant la suite de l'évènement politique qui s'annonce continuellement incertaine, la population continue de vivre dans la misère inquiétante, sans plus parler de l'insécurité qui prévaut de jour comme de nuit,  sans que les politiciens  vénéneux ne s'en rendent pas du tout compte. L'apaisement politique n'est plus qu'une vaine expression, l'acharnement du régime ne dénoue pas la crise, il ne profite qu'à ceux qui y trouvent de l'intérêt. Si ce contexte national brûlant persiste, la transition risque de se prolonger jusqu'à 5 ans et cela sans cesse au profit des profiteurs actuels et au détriment du plus grand nombre.

    Dans la médiation menée par la SADC de la Troika, il doit faire pression tout en jouant la carte de neutralité et éviter donc toute moindre attitude susceptible de méfiance, la résolution de la crise traîne beaucoup, 3ans et plus, la situation reste stagnante et sans perspective.  Notre pays est si riche, ce qui emmène tous les acteurs sans exception ( les signataires de la FDR, la SADC, la communauté internationale, ..) de la recherche de solution pour la sortie de la crise à tarder cette transition.Quid de la vie de la population malgache?

FDR: Feuille de route


lundi 23 janvier 2012

Tout est politique...

        En tant que blogueuse et simple citoyenne, je ne peux pas m’empêcher de livrer mes points de vues sur ce qui s'est déroulé le samedi 21 janvier 2012, le jour ou l'ancien président Marc Ravalomanana a voulu rentrer dans son pays natal mais qui pour des raisons de sécurité, ou peut être par peur ou par lachêté du président HAT Andry Rajoelina,...l'espace aérien malgache lui ayant été interdit sur décision de celui-ci.


        Les twitterers ont fait vivre cet évènement sous le hashtag #M21112, les blogueurs tout comme moi ont aussi ses mots à dire sur cet évènement comme le blog de Ariniaina, le blog de jentilisa, et le blog de Heriniaina.
(Photo de Camer Be)
              Dès l'annonce par téléphone du retour de Ravalomanana par lui-même au Magro, la nouvelle commençait à faire couler beaucoup d'encre tant dans les médias que dans la toile. D'un côté, ses partisans étaient fou de joie en apprenant la nouvelle et ont commencé à faire toutes les organisations nécessaires pour lui réserver un accueil triomphal. D'autre côté, les autres qui n'apprécient pas son retour ne font qu'espérer  une solution d'objection de la part du régime, qui a pourtant fait son succès.

       Le jour J arrive, un moment tant attendu par les partisans de l'ancien président déchu Marc Ravalomanana, ils sont venus très nombreux à Ivato, les militaires étaient également sur place dès la matinée, ces derniers ont fermé l'accès vers l'intérieur de l'aéroport, je ne sais pas si c'est pour faciliter l'arrestation de Marc Ravalomanana, qui rappelons a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité pour la mort de trentaines de manifestants, avant le coup d’Etat qui l’a renversé en 2009, ou c'est tout simplement pour éviter des éventuels débordements de la foule? 

         A mon avis, si les militaires ont bloqués l’accès de la foule à l'intérieur de l'aéroport, bien sur, c'est pour faciliter l'arrestation du fondateur de TIM mais non pas pour éviter des excès de la foule comme ils ont avancé,  donc c'était déjà prévue que les militaires allaient procéder à la capture de l'ancien président dès son arrivée,  mais soudainement, un certain notam est tombée à leur grande surprise, et leur plan est foutu, :-) Pourquoi n'a-t-on pas bloqué cette accès lors de l'arrivée de Didier Ratsiraka , car on avait pas peur des débordements? je ne pense pas. Tout est stratégie politique entachée de haine, vengeance et recherche d'intérêts personnels...

(Photo de Sebastien Hervieu, journaliste accompagnant Marc Ravalomanana à bord)
         Tout le monde attend avec impatience l’atterrissage de l'avion transportant Marc Ra8 à bord, mais15 minutes avant son atterrissage, l'appareil a été obligé de faire demi-tour suite à un NOTAM venant de la présidence de la transition, un NOTAM qui continue d'alimenter des débats au microcosme à cause du mensonge vehiculé par le ministre de la communication lors de ses multiples interventions téléphoniques auprès des différentes chaînes privées audiovisuelles de la capitale en dementant l'existence de ce fameux NOTAM, alors que presque la majorité des journalistes et internautes ont bien vu ledit notam.

       Concernant cette décision à l'improviste du président de la transition. Ce dernier avait peut être tellement peur, comme il est bien connu par sa tergiversation, alors il a inventé dans un temps record un notam pour empêcher l’atterrissage de l'avion , sans plus tenir compte des préjudices subies par les autres passagers. Ces derniers ont donc droit à l'indemnisation des préjudices subies.

(Le notam dementi par le ministre de la communication)

Autrement, on ne peut pas écarter non plus la mauvaise foi du jeune président, parce que quelques minutes avant l’atterrissage de l'avion, il donne un ordre de fermer tous les aérodromes à M/car par le bias d'un notam, cela traduit que le président de la transition tente d'attenter à la vie des passagers, car imaginez un peu si le kérosène n'est plus suffisant pour faire demi-tour, ah oui! l 'avion serait donc obligé d’atterrir à Morondava pour pouvoir effectuer aisément l'arrestation de Marc Ra8, qu'il est coquin ce jeune président non élu! 
(La foule à Ivato: photo de Topmada sur Facebook)
     Didier Ratsiraka a suggéré Marc Ravalo de reporter "sine die" son retour, mais celui-ci ne fait qu'à sa tête, sa décision était déjà prise, il était déterminé à rentrer dans son pays natal coûte que coûte. Quant à l'attitude de Ratsiraka, il est donc du côté de l'allégation du régime en avançant que ce n'est pas encore le moment propice pour le retour de Ravalo, car il s'agit des raisons de sécurité pour éviter des risques de foyer de tensions, ect...Ratsiraka veut-il faire comprendre à Ravalo que ce dernier devrait aussi subir ce qu'il a fait subir à Ratsiraka pendant les 9 ans d'exil, pourquoi Ravalo, seulement 3 ans d'exil! oh, il a raison! 

       Personnellement, je n'oppose pas du tout au retour de Marc Ravalomanana, pourtant, la feuille de route qui est dèjà enrôlée en tant que Loi d'Etat exige son retour sans condition.On a pu constaté que le régime en place s'est  toujours prévalu de la note explicative relative  à l'autonomie jucidiaire du pays. Pourquoi alors ne pas laisser Ravalomanana rentrer au pays pour qu'on l'arrête une bonne fois pour toute et l'amène devant la justice afin qu'il paie ses actes. Mais à condition, que le jugement soit vraiment indépendant, on en espère bien parce que le corps des magistrats sont justement , en train de réclamer haut et fort leur indépendance.
                            

     A mon avis, concernant le mandat d'arrêt décerné à l'ancien président Marc Ra8, ce mandat ne devrait plus être exécuter. Le Général Richard Ravalomanana devrait être sensé le connaître, bien sur, son arrestation est illégale et illégitime étant donné que sa condamnation a été faite par une juridiction non compétente, à savoir la Cour Criminelle, et non par la Haute Cour de Justice tel qu'il est stipulé dans la Constitution. De plus, la condamnation a également été prononcée par une justice instrumentalisée au profit du régime HAT, car la ministre à la tête de cette institution est une personne nommée dans la rue du 13 mai lors de la révolution orange. Cest aussi une décision relevant d'une unilatérisme  comme l'a annoncé Mamy Rakotoarivelo, et qui n'a aucune force probante dans la mesure ou elle a été adoptée bien avant la signature de la Feuille de Route du 17 septembre 2011.

      A cause de la violation des obligations figurant dans la feuille de route en interdisant Marc Ravalomanana de rejoindre Madagascar, La mouvance Ravalomanana a annoncé la suspension de sa participation dans les activités au sein des institutions de la transition

     Bilan de l’évènement, un mort, 4 blessés et 7 arrêtés. Un tel évènement n'échappe pas aux profiteurs qui ne cherchent qu'à semer des troubles, car la fenêtre d'une voiture d'un particulier a été brisée, une poignée de manifestants s’en est est égalemetn pris au bâtiment de  Air France Cargo, situé non loin de l’aéroport

(Photo sur Facebook)
    Concernant les dernieres nouvelles à la suite de ces évenements du retour avorté de Marc Ravalomanana,  la présidence de la transition annonce qu’elle compte affréter un avion spécial et l’envoyer en Afrique du Sud pour ramener l’ancien chef de l’État malgache au pays, ça tombe bien car  Marc Ravalomanana aussi a encore affiché sa volonté de retourner au pays cette semaine.Une réunion d'urgence devait avoir lieu aujourd'hui à 14H00 à Prétoria entre les 3 mouvances et le régime, mais a finalement été reportée demain, il paraît que le régime compte boycotter a cette réunion. Affaire à suivre...

mardi 6 décembre 2011

Crise sans fin.

      En cette période de transition interminable dans notre pays (Madagascar), je voudrais partager ma vision sur la situation politique actuelle, qui ces derniers temps s’est rapidement accélérée avec  la mise en place des institutions et structures du régime en place.


Cupidité oblige
   Depuis la crise, des nouvelles personnalités politiques ont fait leur apparition, des entités politiques différentes se sont  également manifestées, les unes nouvellement formées, et les autres non vues depuis longtemps se sont montrées, et cela semble t-il dans l’intention d’apporter leur contribution dans la résolution de la crise actuelle. 
Ils étaient si déterminés à signer la feuille de route, mais est-ce vraiment pour contribuer à la dénouement de la crise, ou tout simplement pour avoir un part de gâteau car la cupidité est trop fort? Hé bien ! Vue la circonstance déplorable actuelle, difficile d’affirmer que ces politiciens sont animés par le moindre patriotisme. 
Pas seulement la longue période qu’il aurait fallu dans la résolution de la crise en témoigne, mais aussi  la nomination du Premier Ministre de consensus n’a pas eu l’unanimité étant donnée que celui-ci est issu d’une plate-forme soutenant le PHAT, sans parler de la formation du gouvernement   qui ne reflète pas du tout l’inclusivité exigée par la feuille de route et récemment la composition des  membres au sein des 2 assemblées (Congrès de la Transition  et Conseil Supérieur de la Transition) qui ne sont qu’une affaire de famille. 
La division et la fissuration des parties politique ne sont plus étonnantes, cela ne traduit  qu’une course aux sièges. Je ne cite plus le traffic des bois de rose, et les autres magouilles de toutes sortes. L’intérêt superieur de la nation n’est plus que vaine expression !!

     Même pas un brin d’espoir  en dépit de la feuille de route  signée par les 11 entités politiques le 17 septembre 2011, une étape qui devrait mèner vers des élections. Mais malheuresement, à mon humble avis, le processus de mise en œuvre de la FDR connaît toujours des manquements en raison du défaut d’ équilibre numérique dans la formation des membres dans les institutions du régime. 


Retour de l’ex-président Ratsiraka
     Depuis le retour de l’Amiral Ratsiraka dans son pays natal, sa rentrée a été marquée par les gestes qu’il a démontrés, son bisou au sol et ses trentaines de pompes au troisième âge en plus de la chanson qu’il a fredonné! Ces gestes ont alimenté des polémiques, tout un chacun a leur propre interprétation quand à la signification de ses attitudes. Et même dernièrement, le PHAT Andry Rajoelina n’a pas mâché ses mots en critiquant amèrement les comportements de l’Amiral, alors que celui-là également est très connu par son atermoiement. 

     Bon nombre de politiciens, comme la mouvance Ravalomanana et Zafy Albert ne trouvent aucun problème à la solution avancée par Didier Ratsiraka qu'est la conférence au sommet , c'est quand même faisable et fiable vu les expériences de ce dernier.
De toute façon, avec l’âge  avancé de l’Amiral, il serait judicieux qu’il demeure en tant que Ray aman-dreny retraité politiquement et apporte tout simplement sa contribution dans la résolution de la crise, son ambition de briguer encore la magistrature suprême me paraît ridicule même s’il a encore des supporteurs avec lui.


Retour de Marc Ravalomanana
     L’intention du président déchu Marc Ravalomanana  de revenir dans son pays natal a également alimenté des sujets de conversation. Pourquoi ne pas lui autoriser de rejoindre son pays alors que l’article 20 dans la feuille de route en prévoit? Personnellement, si on veut vraiment se débarrasser de la crise intermittente, son retour est une condition sine qua non qui accélère l’acquisition de la reconnaissance.

     Plusieurs étapes ont été franchies dans la résoulution de la crise qui a trop perduré, seule la feuille de route signée par les 10 entités politique le 17 septembre 2011 à Antaninarenina a pu rassembler les forces politiques mais sa mise en œuvre reste toujours flou et sujet à débat. Le non-respect du concensus et inclusivité en est la raison principale. Qui est vraiment donc la source de blocage ? Pourquoi empêcher Marc Ravalomanana de rentrer au pays ? Ou est l’apaisement politique indispensable dans l’application de la feuille de route. N’allait surtout pas penser vous les leaders politiques que «  on peut prendre le pouvoir dans la rue et par la force et par la suite, en acquérir une légitimation à l’issue d’un processus de négociation tronqué ».!! 

      Pour terminer, comme nous sommes en période de fête, il serait mieux de laisser de côté maintenant la politique, on a presque assez de ces politiciens  mesquins avec leurs mauvaises pratiques. Tous ce que je souhaite, que cette crise étendue prenne fin pour que la population malgache puisse vivre dans la paix et la sérénité. 

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